Le dernier rapport du GIEC rappelle l’enjeu climatique. Pour le bâtiment, le numérique est une opportunité afin d’inverser la tendance.

Le Giec, sous l’autorité de l’ONU et de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) présente dans ses rapports l’état des connaissances scientifiques sur le changement climatique. Son dernier rapport apporte une vision inquiétante de l’urgence climatique.

Une situation climatique dégradée qui s’accélère.

Depuis plusieurs années, il existe une stagnation des gaz émis par l’homme, comptant même une légère baisse avec l’apparition de la Covid 19 et les confinements. La récente relance de l’économie mondiale a induit une augmentation des émissions de gaz.

On peut constater une hausse moyenne supérieure à  1 °C par rapport aux années 1850-1900. La hausse du climat accélère très rapidement puisqu’il augmente de +0,2 ou +0,3 °C tous les dix ans.

Le réchauffement de la planète provoque des phénomènes climatiques de plus en plus fréquents. Par exemple, selon plusieurs scientifiques, la vague de chaleur qui a touché toute l’Europe pendant plusieurs semaines entre juin et juillet 2019 n’aurait pas pu se produire sans nos émissions continues de GES.

Entre le CO2 qui perdure environ 1000 ans dans l'atmosphère et le méthane qui est le deuxième gaz qui impacte le plus le réchauffement climatique, il devient primordial d’agir en faveur d’un développement plus durable. 

Selon plusieurs rapports du Giec, trois domaines permettant de maximiser les bénéfices pour le climat ont été mis en évidence; dont deux qui concernent le BTP : l’efficacité énergétique et la sobriété en matériaux non-renouvelables. Le troisième concerne l’évolution des régimes alimentaires.

L’implication nécessaire des Etats est à ce jour insuffisante

Malgré les lois mises en place par les différentes Nations, tels que les Accords de Paris en 2015, aucune baisse des émissions de GES n’a été remarquée. Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) met en avant l'inefficacité des mesures des Etats et souligne aussi à quel point les plans de relance peuvent jouer un rôle important et permettre une baisse radicale des émissions de GES tout en favorisant les investissements en faveur de l'emploi.

Le BTP va devoir s’adapter à ces évolutions climatiques et contribuer à les contenir.

En effet, le BTP va être amené à jouer un rôle important dû à l’augmentation moyenne des températures mondiales qui se traduit déjà par un renforcement des phénomènes climatiques extrêmes et va donc nécessiter des infrastructures adaptées.

Ainsi, très rapidement, les extrêmes chauds vont augmenter partout dans le monde et les extrêmes froids seront moins fréquents.

Dans les modes constructifs (choix des matériaux notamment) mais aussi dans la conduite des opérations de construction, les acteurs du BTP vont devoir évoluer/ innover. De même, la thématique de la réhabilitation des bâtiments existants devient un enjeu primordial pour le secteur et les habitants : baisse des consommations énergétiques tout en maintenant un certain niveau de confort Eté/ Hiver.

L’innovation et le numérique, leviers pour la maîtrise des consommations énergétiques

Le suivi et l’optimisation des consommations énergétiques est certainement la première étape la plus importante. Définir le point de référence, de la consommation d’un bâtiment est le préalable pour un benchmark pertinent..

Ensuite l’outil numérique est une opportunité de rendre chacun conscient de son impact et de mesurer ses efforts. Le digital répond à l’enjeu pédagogique. La mise en place de sondes de température, l’accès à ses consommations énergétiques en temps réel. Chacun doit avoir accès à cette information.

D’autre part, l’utilisation des outils numériques doit accentuer le collaboratif sur les projets de construction ou de réhabilitation. Ainsi permettre de challenger les solutions techniques les plus efficaces énergétiquement. Le BIM et la simulation thermique dynamique sont sûrement les pierres angulaires de cette approche. Le choix de matériaux nouveaux “bio sourcés” doit être facilité.

En phase travaux, des initiatives innovantes sur la logistique chantier doit permettre de réduire l’empreinte carbone.

En phase livraison, la prise en main des bâtiments doit être améliorée pour aligner la technique sur la pratique.

Dans le bâtiment, les leviers sont nombreux : de la conduite de projet, au choix des matériaux en passant par les outils collaboratifs performants.

A l’inverse, soyons vigilant à ne pas faire des bâtiments trop compliqués à gérer. La simplicité va aussi de paire avec la sobriété… énergétique. Nous partageons cette vision chez Granit

Granit, acteur de la transformation numérique dans le bâtiment

Auprès des collectivités et des bailleurs sociaux nous accompagnons à diminuer votre consommation énergétique. Nous mettons en place des outils numériques optimales pour améliorer la gestion de vos bâtiments.. 

Nous sommes convaincus que la transformation numérique est un vecteur fort pour la transformation énergétique.